Un roman étonnant et, détonant.
« Imaginaires ou
naturelles, les frontières, comme les obstacles, sont faites pour être
franchies » affirme, avec un zeste de
défi, Marie la Française, amoureuse de Somchaï le Thaïlandais.
Alors qu’il est sur
la piste de trafiquants de « yaa baa » une drogue synthétique fabriquée sur le
territoire birman,Somchaï disparaît dans ces montagnes incertaines entre
Myanmar et Thaïlande,
tandis qu’un groupe de Karens, fuyant la cruelle « Tatmadaw
», erre dans la jungle à la recherche d’un hypothétique refuge de l’autre côté
de la frontière.
MON AVIS
Un roman qui justifie pleinement son titre.
Car, sur fond
d’histoire d’amour l’auteure nous entraîne loin.
Tout d’abord on y apprend sa propre frontière de la patience:
Passé l’intro de la dédicace à Kate aide- soignante morte sous les balles, dont le seul tort a été d’avoir aidé des blessés « des gens sans importance » et, le démarrage en force de l’histoire au milieu des évènements dramatiques de Bangkok à feu et à sang, un sang rouge comme la couleur de la désillusion…
Passé l’intro de la dédicace à Kate aide- soignante morte sous les balles, dont le seul tort a été d’avoir aidé des blessés « des gens sans importance » et, le démarrage en force de l’histoire au milieu des évènements dramatiques de Bangkok à feu et à sang, un sang rouge comme la couleur de la désillusion…
L’histoire peut sembler avoir du mal à prendre son rythme
dans la première partie.
Mais cela serait sous- estimer l’auteure (voir +, après la
photo) qui avec un savant dosage d’alchimiste, nous emmène là où elle le
souhaite :
Nous décrire sans langue de bois ou presque (*) l’ensemble
de la mosaïque Thaïlandaise:
La philosophie du fatalisme et du mai pen raï , le
fonctionnement et disfonctionnement de TOUTES
ses institutions, ses inégalités, ses rapports avec l’argent, la manipulation de
gens simples par de sinistres personnages défendant avant tout leurs propres intérêts,
ses différences culturelles, ses minorités broyées, laminées entre 2 frontières , réelles celles-là, minorités qui n’intéresse les médias que lorsque ils sont en manque d’audimat.
ses différences culturelles, ses minorités broyées, laminées entre 2 frontières , réelles celles-là, minorités qui n’intéresse les médias que lorsque ils sont en manque d’audimat.
Agréable à lire car écrit en bon Français.
Les personnages sont profonds
et attachants.
Les lectrices y trouveront un bonus : "LE" mode d’emploi "Comment séduire un Thaïlandais"
Vous en dire plus sur le roman, dévoilerait l’intrigue.
(*) L’auteure ne peut donner toutes les clés, au PDS, il y a
des choses que l’on dit et, il y a des choses que l’on garde pour soi.