Une belle voix avec des chansons tirées du répertoire de mon
idole emblématique de l’Issan Taï Orathaï, ambassadrice de la culture et des
traditions Issanaise
Des milliers d’Issan qui tout en gardant leur identité, apprécient
leur appartenance à la nation Thaï.
Des sourires, des gestes de prévenance, jamais bousculé, des
stands de nourriture à prix doux,
Un service d’ordre qui voyant ton intérêt pour les
festivités, te guidera vers les meilleures places pour prendre des photos, des
photographes officiels qui te ferons une place au milieu d’eux,
Des hôtesses passant dans le public pour distribuer
gratuitement des boissons rafraîchissantes.
Bien sur ces festivités attirant un public énorme la circulation
et le stationnement sont absolument hallucinant de désordre (chacun est libre
de faire n’importe quoi) mais paradoxalement, aucun coup de klaxon, aucune
invective ni mauvais regard, et tout à coup en repartant, on se retrouve (avec
regrets) hors du chaos.
Et le plus important :
Les feux d’artifices
sont tirés dans le ciel, pas sur les routes comme dans d’autres régions plus au
sud, intégrées (…) approximativement dans les mêmes périodes, régions avec
d’autres mœurs et d’autres coutumes….
Maintenant vous donner le secret d’une
intégration réussie par rapport à ces autres régions qui n’ont que la violence
à partager, je ne peux vous donner la réponse, mais je ne doute pas que beaucoup
d’entre vous la connaisse…..
2 MNS 30 s de subtil mariage de la puissance musicale occidentale et de la tradition populaire Issan.
La dernière partie est le parfait résumé de l’âme de l’Issan
avec un passage ou la voix et le khên ne font qu’un.
L’ancien Royaume du Siam regorge de traditions musicales populaires souvent basées sur des croyances animistes.
Au Nord-Est de la Thaïlande se trouve la région de l’Isan, terre de la tradition Morlam.
Au Nord, la région de Lanna, où se développe le Sawpijoom.
Ces musiques, ces danses et ces chants rappellent la nature et les animaux.
Les deux musiciens qui développent l’art du Morlam avec finesse sont,
Sombut Simla, exceptionnel joueur aveugle de khêne (orgue à bouche) et sa compagne Buapan Chaowandee, chanteuse et danseuse.
Leur musique raconte les paysages de la région, des légendes populaires, la vie de Bouddha ou profère des commentaires politiques.
Cette tradition est l’une des plus anciennes et des mieux conservées du pays.
La tradition musicale du Lanna se vit en public.
Aux frontières de la comédie et de la musique, cet art semi-improvisé est aussi distrayant qu’instructif.
Basés sur les échanges, souvent ironiques, entre deux chanteurs, ces chants servaient de “journaux” avant leur apparition.
Les musiciens étaient les passeurs de nouvelles.
Ils mémorisaient des informations sur les gens qu’ils rencontraient et les utilisaient dans leurs chansons.
Ils servaient aussi de professeurs d’éducation sexuelle dans une société qui en parle très peu.
L’ensemble Pijoom est constitué de quatre pi (tuyaux de roseaux) de tailles différentes, d’un grand luth, un duo constitué d’un chanteur et d’une chanteuse. (via actualites.fr)
Le couple filmé au Théâtre des Abbesses à Paris :
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Sombut Simlah, dans un solo époustouflant
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Concernant la tradition orale,
Une petite vidéo que j’ai tournée au fond du fin fond de l’Issan :
Ce n'est pas un scoop,
la thailande est un pays générateur d'émotions,
Plus préoccupante est la région de l'Issanqui elle,
vous les met (les émotions) à fleur de peau.
Quand vous croisez sur un marché ce genre de couple vous avez l'impression de croiser
des "gens sans importance"
Puis, vient le premier accord de guitare....
Regardez, écoutez: Mai
yom tad jai (* voir l'originale par SEK LOSO en fin de billet )
E,t quand sa compagne (mal voyante) enchaîne avec un morceau truculent(*) bien connu des thaïlandais avec une voix qui n'a rien à envier à l'original,
Et bien, personnellement je suis rester scotché.
Ce que l'on ne voit pas sur les vidéos:
Un soleil rouge/orange d'un rond parfait qui descend au son de la musique,
Parfaite aussi sa propre remise en question sur les apparences.
Et le prix dans tout çà ?
C'est comme vous le sentez.
(*) "LA" chanson qui démange les biens pensants est au départ une chanson humoristique qui à été reprise d'une façon plus disons..."spéciale" et qui à provoqué une polémique nationale,
Leur histoire remonte à la fin des années 1990 quand Sompong qui était étudiant en deuxième année à l'Institut de technologie Rajamangala à Pathum Thani rejoint 3 amis dans un restaurant appelé Koh Vientiane où ils interprètent des chansons folkloriques mais, avec leur propres variations.
Sompong invente une nouvelle tenue baptisée Isaan Ban Hao, le groupe décroche un contrat au restaurant Kai Yang Khorat Viphavadi sur la route de Bangkok. Le groupe devient si populaire que les clients ont commencé à affluer uniquement pour le spectacle.
Le groupe joue une variété d'instruments folkloriques, y compris le Pong-lang lui-même, qui est semblable à un xylophone et dispose de 12 barres de bois enfilés par une corde solide à chaque extrémité. Il ya aussi le NIMP, un bois de deux et quatre instruments à cordes, le Khaen, un instrument à vent composé d'un certain nombre de petits tubes de différentes longueurs, et le NIMP-hai, ( bocaux a resonnance basse.)
Aujourd'hui basé à Bangkok, le groupe a acquis une réputation pour sa qualité, et des performances de haute tenue. , grâce à l'énorme succès des 30 membres Pong-Lang SA-Orn, a des publics dans toute la Thaïlande et d'aussi loin que les États-Unis qui connaissent eux aussi cette forme irrévérencieuse de la musique traditionnelle folk Isaan, (le groupe mélange mélodie coréenne avec la musique Isaan.)
Pong-Lang SA-Orn à modernisé le son, et a ajouté des parodies de chansons populaires thaïlandaise et étrangères.
"Dans les paroles, nous décrivons comme Isaan les gars qui essaient d'être branchés en allant en Corée pour le look, mais finissent par rester les mêmes", explique Sompong
(Traduction approximative par votre serviteur, assisté de Google)
de l'article de Kitchana Lersakvanitchakul, The Nation)
Pour qui connait la culture Thaïlandaise assister à l’un de leurs spectacle est une immersion dans l’imaginaire et le burlesque, sans jamais une faute de gout ou de vulgarité :