Thaïlande, riche ou pauvre, on harcèle pas sexuellement et, on écrase pas de la même façon (Éditorial/vidéo)



Un article pertinent du Bangkok-Post
L'article complet sur >> Opinion <<
Extraits :

Un accident de voiture en Thaïlande n'est pas seulement une question de vie ou de mort.
Cela peut être une question de statut, de privilège et de liens sociaux.
Si vous n'êtes pas convaincu, jetez un coup d'œil sur les coupures de presse et, la vidéo
au sujet d'un médecin de haut rang qui a écrasé un agent de sécurité sur son lieu de travail
Des témoins oculaires ont déclaré à la police 
que le docteur semblait être saoul quand il est sorti du véhicule.
La vidéo montre aussi le docteur qui essaie de sortir le garde de sous la voiture
et qui utilise un téléphone portable pour appeler quelqu'un.
Non, il n'appelait pas d'ambulance, malgré ce qu'il a dit aux médias.
Et qui ensuite, a continué sur 20 mètres, traînant le corps du garde avec lui.
La police l'a inculpé de conduite imprudente, pour refus de test d'alcoolémie, et tentative de meurtre.
Libéré sous caution le même soir, le laissant libre de rentrer chez lui,
ce qui a attiré la colère de nombreux observateurs
Pire encore, c'est la réaction immédiate de certains responsables du ministère après l'accident,
qui a donné l'impression qu'ils tentaient de protéger leur collègue.
Certains médecins ont blâmé le mauvais éclairage à la porte d'entrée.
Le public a raison de se demander si le médecin a tenté son statut privilégié dans ce cas.
Mais que faire s'il n'était pas un gros poisson au ministère?
Et s'il manquait de moyens financiers pour déposer une caution?
L'affaire rappelle un cas de délit de fuite impliquant un jeune membre
du clan Yoovidhaya, qui a causé la mort d'un policier.
Le riche gosse, Vorayuth ou "Boss", est toujours en liberté,
en train de profiter de son mode de vie de luxe quelque part,
pendant que le processus d'enquête et de poursuites avance.
 

  En août, le ministère avait déjà attiré l'attention du public
sur sa réaction léthargique à une affaire de harcèlement sexuel
 impliquant un haut fonctionnaire.
Malgré des preuves solides, il a fallu 3 mois pour conclure
 que le fonctionnaire a violé la discipline,
et il refuse toujours de divulguer son identité.
voir l'article et la vidéo >> ICI <<
.
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Hasard du calendrier (?)
Le 16 novembre
La Commission de la fonction publique du ministère de la Santé publique
a décidé de licencier un haut fonctionnaire de la santé
après que le comité d'enquête disciplinaire
 l'ai reconnu coupable d'abus sexuel sur ses subordonnées.
voir >> ICI <<