Bangkok Loco



Réalisateur : Pornchai Hongrattanaporn, Acteurs : Krissada Terrence, Nountaka Warawanitchanoun,
 Thaïlande, Comédie, Action, 1 heure 40’ 2004

Années 80, Bay, un batteur ayant suivi les enseignements de la voie divine du drums'
éveille un beau jour de sa transe musicale avec un cadavre complètement défiguré entre les mains.
Confus et troublé, il se réfugie chez une amie de longue date avec laquelle il a étudié.
Chaque dix an, les percussionnistes du bien et du mal s'affrontent dans un duel dont l'enjeu est fort mystérieux.
Hors, la date du combat approche à grand pas et nos deux élèves du noble art de la batterie bouddhiste sont pris au dépourvu: 
Leur maître est mort avant de leur révéler cette fameuse dixième technique qui s'avère être la seule façon de vaincre les plus habiles champions du démon
Avec la police aux trousses, nos deux musiciens mystiques tentent tant bien que mal de décoder l'énigme du sommet de leur art.

 MON AVIS
 Réfractaires à l’humour Thaïlandais: Passez votre chemin, c’est du lourd !
Pourquoi parler d’un film vieux de 10 ans ?
3 Bonnes raisons :
1 / Donner un coté ciné-club au libellé Ciné du blog.
2 /Constater que cet Ovni ne prend pas une ride au cours des ans.
3 / Qu’il est toujours aussi lourdingue et consternant.
Alors pour quoi le revoir ?
Parce que Bangkok Loco est une tornade visuelle oscillant sans cesse entre les Charlots, les Max-Brother et Forrest-Gump.
Les sommets sont atteints dès le générique de début et dans le duel final.
A part quelques longueurs chantées, le rythme est effréné appuyé par une foule de personnages déjantés.
Une mention spéciale au chien (policier ?) chargé d’une malédiction, pisteur approximatif et grand amateur de sexe forain.
Pour ceux qui connaissent l’histoire contemporaine de la Thaïlande :
Un Taskin plus vrai que nature et, les origines du nom de son parti Thaï Rak Thaï.
 Extraits :