Film Thaïlande, P-047 (Tae Peang Phu Deaw) 2011 - Avis



Réalisateur :Kongdej Jaturanrasamee
Avec: Aphichai Trakulphadejkrai, Parinya Kwamwongwan
Thailande, Drame, 1 heure 38', 2011


Lek est un serrurier solitaire qui n'a jamais eu une petite amie,
Kong est un écrivain en herbe qui vit avec sa mère.
Les deux travaillent côte à côte dans un centre commercial,
L'un copie des clés, l'autre vend journaux et magazines
Ensemble, ils échafaudent un plan qui combine leurs talents.
Ils pénètrent les appartements quand les propriétaires sont partis travailler.
Ils ne volent rien, ils empruntent seulement.
Ils copient des instants de vie, les amours, et les choses qui appartiennent à ces étrangers. 

Plus tard, Lek se réveille dans un hôpital où,out le monde commence à l'appeler Kong.
Chaque après-midi, il va sur le toit pour fumer, là, il rencontre Oy, une jeune patiente
qui aime renifler les conteneurs vides, bouteilles, canettes, boîtes de conserve, 
tout ce qui va la ramener vers le passé.
Ils forment une étrange amitié.
Après avoir quitté l'hôpital, Lek s'introduit dans la maison de Kong.
Il découvre des secrets sur son vieil ami qu'il n'avait jamais soupçonné.
Il rencontre même la fille des rêves de son ami.
Mais où est son ami?


Mon AVIS

P-047 à été présenté en 2011 a la Mostra de Venise en hors compétition
Ce qui aura permis d'éviter une déprime générale aux spectateurs.
Moi-même je l'ai frôlée (la déprime) mais, il était de mon devoir de vous informer que:
N'est pas Apichatpong Weerasethakul qui veut
P-047 ? C'est le vide intersidéral total
Le début c'est la fin ou, vice-versa ?
Je suis incapable de vous le dire


  Coté positif,
Quand même quelques découvertes"culturelles" :
1 / En Thaïlande il est dit que la tête est un endroit sacré et le pied une partie sale
2/ Idem pour les sous vêtement féminins portés en "casquette"
Les captures d’écran ci-présentes tordent partiellement le cou a des légendes.
3 / On append énormément sur la vie amoureuse des paons
4/ Que les jeunes étudiantes n’étudient pas toujours comme on l'imagine

Si cela vous tente,
reste une belle photographie
Une détente certaine par le rythme très lent,
accompagné d'une quasi absence de musique