dont
nous, consommateurs,
L’industrie de la pêche thaïlandaise est une industrie
florissanteessentiellement tournée vers l’exportation.
Elle a rapporté plus de 5 milliards d’euros au royaume en 2012.
Mais, derrière, se joue un drame humain.
Celui de milliers d’immigrés en majorité birmans, le plus souvent clandestins
qui fuient la précarité économique et politique de leurs pays avec l’espoir de trouver un emploi
bien payé de l’autre côté de la frontière.
Vulnérables dans leur exil, les clandestins birmans,
sont souvent la cible d’un trafic d’êtres humains
tenu par une mafia bénéficiant de complicités au sein des autorités Thaïlandaises.
retenus en mer des mois, des années parfois.
A bord des chalutiers ils sont souvent victimes de maltraitance,
battus, forcés à travailler 24h sur 24h, exécutés parfois.
Aucune pression internationale n’est suffisante pour contraindre
le royaume Thaïlandais à agir contre ce trafic d’être humains.
Selon un proverbe birman « qui échappe au tigre rencontre le crocodile ».
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