La coupe du Roi, le tournoi annuel de polo à dos d'éléphant, s’est déroulée dans la ville touristique de Hua Hin, au sud de la Thaïlande.
Une initiative destinée à promouvoir la sauvegarde des pachydermes.
D’anciens membres de l‘équipe de rugby de la Nouvelle-Zélande ont joué au polo à dos d‘éléphant contre les champions en titre lors du match d’ouverture.
Ce match s’est terminé par un somptueux banquet pour nos amis à trompes. ""Chez Euronews, nous croyons en l’intelligence humaine et pensons que le rôle d’une chaîne d’information est de donner la matière suffisante à chaque individu pour qu’il se forge sa propre opinion sur le monde. Nous pensons aussi que parfois les images n'ont pas besoin d'explication ou de commentaire ;
c'est pourquoi nous avons créé No Comment puis No Comment TV: afin de montrer le monde depuis un angle différent ""
Le beau texte d’Euronews est malheureusement mis à mal par une sordide affaire qui vient de voir le jour (*) où est mis en évidence une complicité internationale dans le massacre des éléphants, tant de la part de collectionneurs que de citoyens au-dessus de tous soupçons.
Une mention spéciale au roi d’Espagne président (ex depuis) d’honneur du WWF Espagne, voir :
Il y a certainement une part de vérité mais, comparé à ce genre de fait divers, je dis :
Arrêtons de tirer sur l’ambulance Thaïlandaise !
En savoir plus sur l’éléphant en Thaïlande et les massacres dans les réserves d’Afrique ?
Cliquez le libellé « Eléphants »
Source capture d’écran vidéo : AFP
Philippines: un prêtre soupçonné de trafic d’ivoire (Source Asie-Info)
Les conseils avisés de monseigneur Cristobal Garcia sur la
meilleure manière de faire entrer clandestinement des statuettes d’ivoire aux
États-Unis dans le National Geographic ont attiré les soupçons de l’archevêque
de Cebu José Palma, qui a décidé d’accorder au prêtre une audience « juste et équitable
» pour s’expliquer, écrit la BBC.
Dans l’article du numéro d’octobre du célèbre magazine américain, intitulé « le culte de l’ivoire », Mgr Garcia explique que la meilleure façon de faire entrer en contrebande une statue d’ivoire aux États-Unis est de « l’envelopper dans un vieux sous-vêtement puant et de verser du ketchup dessus ».
Le journaliste assure que le prêtre l’a mis en contact avec des sculpteurs d’ivoire de Manille.
Selon lui, l’homme d’église lui a indiqué qu’il est possible d’obtenir des papiers faisant passer une sculpture d’ivoire comme une antiquité ou une imitation, et parle des « prêtres dingues des animaux qui ne bénissent pas l’ivoire ».
Dans l’article du numéro d’octobre du célèbre magazine américain, intitulé « le culte de l’ivoire », Mgr Garcia explique que la meilleure façon de faire entrer en contrebande une statue d’ivoire aux États-Unis est de « l’envelopper dans un vieux sous-vêtement puant et de verser du ketchup dessus ».
Le journaliste assure que le prêtre l’a mis en contact avec des sculpteurs d’ivoire de Manille.
Selon lui, l’homme d’église lui a indiqué qu’il est possible d’obtenir des papiers faisant passer une sculpture d’ivoire comme une antiquité ou une imitation, et parle des « prêtres dingues des animaux qui ne bénissent pas l’ivoire ».
Un autre prêtre cité dans
l’article affirmait quant à lui connaître les itinéraires du trafic d’ivoire
entre l’Afrique et les Philippines.
Malgré une interdiction internationale décrétée il y a 23
ans, ce commerce illégal est encore florissant. En 2005 et 2009, les autorités
des Philippines ont réalisé des saisies d’ivoire s’élevant à plusieurs tonnes.
L’année dernière, elles ont effectué les plus grosses prises en plus de vingt
ans, avec cet « ivoire du sang » qui décime les éléphants d’Afrique et d’Asie,
principalement destiné à des clients de Chine et d’autres pays d’Asie de l’est.
L’archevêque José Palma a insisté sur le fait que l’Eglise soutenait
l’interdiction internationale et n’encourageait pas l’utilisation de l’ivoire
pour la fabrication de nouveaux objets. Il a cependant souligné que les objets
« fabriqués bien avant l’interdiction sont considérés comme l’héritage culturel
de l’Eglise ».
Selon l’Inquirer, Mgr Garcia risquerait jusqu’à quatre
années de prison pour l’énorme collection d’objets pieux en ivoire qui a été
retrouvée en sa possession, sauf s’il peut prouver qu’il les a acquis légalement.
Mais même si ses ennuis avec la justice civile trouvent une fin heureuse, il
n’en a pas fini pour autant avec celle du Vatican. Le journal philippin affirme
que le prêtre a été suspendu et démis de ses fonctions dans l’archidiocèse de
Cebu plusieurs mois avant l’affaire de l’ivoire. Le Saint Siège enquête en
effet sur des allégations à son encontre d’agressions sexuelles sur des enfants
de chœur qui auraient été commises il y a une vingtaine d’années, lorsque
Cristobal Garcia était prêtre dominicain à Los Angeles, aux États-Unis.