Pattaya, singularité honorable


Les spectacles à Patpong (Bangkok) sont au niveau de leurs spectateurs
.Juste un peu plus haut, les filles s'exhibent en général perchées sur le bar,
 braves paysannes qui gonflent des ballons avec leur vagin,
sortent des drapeaux de leur sexe, s'enduisent de savon ou
 se tortille agrippées a des barres nickelés, mourant d'ennui.
Si la banalité tuait,
Patpong serait mort depuis longtemps,
 Mais il faut supposer que nos villes sont encore plus tristes.
.

 .
Pattaya est pire, une écurie, un marché aux chevaux,
ou les bars atteignent des dimensions grotesques, foire de la vulgarité,
le fric-sexe, le sexe-fric fait partie de la normalité, l'argent est symbole d'amour,
le sexe a valeur d'argent, elle est belle, il est beau donc tout leur est permis,
Pas jolie ?
C’est la catastrophe, elle est bonne a faire la vaisselle, elle ne vaut rien, elle fera des ménages, s
ervira dans des gargotes de la rue, ce sera une souillon.
Les filles des campagnes le savent et apprennent vite à transformer leur visage.
 A Pattaya les bars atteignent des dimensions redoutables,
la vulgarité spéciale de Pattaya met le lieu a part
 et lui confère en définitive une singularité honorable,
 Il y a des Étrangers qui aiment Pattaya,
qui s'y établissent, y ouvrent des affaires, quitte a y perdre leur chemise.
Moto gros cubes, néons, bière a gogo, etc., tout y est et,
 contribue à donner a ce lieu un aspect de caravansérail de bas étage.
Morceaux choisis de: Guido Franco dans "Les Larmes de Bouddha " 
Editions Autrement, série monde n° 43 février 1990


Singularité honorable, au jour le jour sur :
/ PATTAYA Thaïlande /

 L’envers du décor :
Gérard Mancet l'a chanté avec sensibilité
MARIN BAR
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SCENESDE LA VIE ORDINAIRE
 Source photo: Google