L’armée de l’air Thaïlandaise fête son centenaire
Une occasion pour feuilleter ses livres d’histoire.
Et des livres d’histoires naissent les légendes souvent bien
loin des réalités géopolitiques et des enjeux financiers.
En bref :
Le 22 juillet 1917 le Siam déclare la guerre à l'Allemagne
et à l'Autriche-Hongrie,
Celui-ci envoya en Europe une petite force expéditionnaire composée
de 1284 volontaires et comportant un contingent de l'armée de l’Air,
Il commença à se former dans les écoles françaises de
pilotage d’Avord et d'Istres.
Plus de 95 hommes furent brevetés pilotes.
Selon certaines sources, les pilotes effectuèrent leurs
premières sorties dans les dernières semaines de la guerre, bien que d'autres
soutiennent que les Siamois ont terminé leur formation trop tard pour y
participer.
Il exista également une unité médicale comprenant des
infirmières elles furent, (selon des sources thaïlandaises), les seules femmes
à servir dans les tranchées du front occidental.
Le contingent siamois
participa au défilé de la Victoire à Paris le 14 juillet 1919
19 soldats y ont laissé la vie, leur noms figurent sur un
mémorial érigé en l'honneur du corps à
Bangkok, sur Sanam-Luang (à l’angle près du musée national) Source et suite sur Wikipedia
La légende :
FIRST FLIGHT (RAK SIAM TAO FAH soit : Aime le Siam autant
que le ciel)
L’histoire
1911, naissance de l'aviation au Siam.
Le temps de l’innocence, où le Royaume de Siam fait hardiment
un bond en avant en commençant un programme d'aviation pour la première fois en
Asie.
Une histoire où l'Orient rencontre l'Occident à l'époque des
hommes de fer et les avions en bois.
La production de ce film réalisé par une jeune équipe de
cinéastes thaïlandais commença en 2002, pour s'achever en 2007, après avoir
essayé au moins trois scripts, changé cinq fois de réalisateurs, quatre fois de
producteurs et trois fois de titres !
La critique d’Aeromovies qui rejoint mon avis
Drapeau de guerre siamois créé pour le conflit :
Royal Thaï Air Force
Pour les passionnés de l’histoire du Siam des origines à nos
jours :
Grande(s) et petiteshistoires de la Thaïlande
Pour sourire
Une guerre plus tard :
Après des manifestations nationalistes et anti-françaises à
Bangkok, des escarmouches frontalières se succèdent le long du Mékong.
L’aviation thaïlandaise, supérieure en nombre, bombarde de jour Vientiane,
Sisophon, et Battambang en toute impunité. Les forces aériennes françaises
tentent des raids en représailles, mais les dégâts causés à la Thaïlande sont
bien moindres. L’amiral Jean Decoux, gouverneur général d’Indochine, reconnaît
d’ailleurs que les aviateurs thaïlandais pilotent comme des hommes ayant plusieurs
campagnes à leur actif[réf. nécessaire]. En décembre 1940, la Thaïlande occupe
Pak-Lay et le Bassac.
Début janvier 1941, le Burapha Thai et les armées Isaan
lancent une offensive sur le Laos et le Cambodge. La résistance française est
immédiatement en place, mais de nombreuses unités sont surpassées par les
forces thaïlandaises, mieux équipées. Les Thaïlandais occupent rapidement le
Laos, alors qu’au Cambodge la résistance française est plus efficace.
Le 16 janvier, la France lance une large contre-offensive
menée par le 5e régiment étranger d'infanterie sur les villages thaïlandais de
Yang Dang Khum et de Phum Préav, où se déroulent les plus féroces combats de la
guerre. La contre-attaque française est bloquée et s’achève par une retraite,
mais les Thaïlandais ne peuvent poursuivre les forces françaises, leurs chars
ayant été cloués au sol par les canons anti-char français.
La suite : Guerre franco-thaïlandaise